Je suis toujours dans l’édition de “La bête” (eh oui, je prends mon temps avec cette nouvelle, à ma décharge elle fait 10 000 mots/20 pages), cette semaine j’ai réussi à faire toutes les modifications de trame que je voulais faire : remplacer certains personnages par d’autres, changer l’action d’une scène et donc la réécrire, etc. Ce qui fait que pour cette semaine j’aimerais passer à l’étape de fusion.
Je m’explique.
En écrivant cette nouvelle, j’ai écrit plusieurs fois les mêmes scènes de façon à avoir quelque chose qui tienne la route, mais je n’ai rien effacé. Ou alors en cours d’écriture, je me disais que tel passage irait mieux à tel endroit et je réécrivais en doublon les mêmes idées (weird, je sais, mais j’avais envie de tester cette méthode de travail). Tout ça pour dire que mon texte est très brouillon, un peu comme un sketch dessiné au crayon mine qu’on fait avant de tracer les lignes au feutre. J’ai tout gardé parce qu’étrangement la dernière version n’est pas toujours la meilleure et que parfois dans des versions nulles il y a des passages vraiment nice. Alors, pour cette semaine, je compte tout fusionner pour avoir une première version « propre » du texte à retravailler.
Aussi, depuis le début de l’année je lis pas mal de romans en plus de continuer à lire des livres spécialisés par-ci par-là. Je suis vraiment satisfaite de mon nouveau rythme de lecture. J’étudie également un peu la littérature à mes heures perdues, comme là je suis dans les courants littéraires. Et puis je continue mes réflexions réflectionnantes sur mon identité d’écrivaine et je me rends compte que la thématique est l’élément le plus important dans mon appréciation d’une histoire. Ce qui fait qu’après “La bête” je pense sérieusement à travailler sur une méthode d’écriture qui met au centre cet élément narratif. Ca ou travailler sur une histoire de jackalope et de cowboy juste pour passer quelques semaines à écouter du Dark Country (héhé).